Initiée en 2016, étayée en 2017 par une série d’expérimentations, la démarche visant à intégrer le cheval comme outil de travail dans les services municipaux s’est concrétisée en mai 2018 par la création d’un service « cheval territorial ». L’attelage est à l’oeuvre depuis l’été 2018 dans les rues de la ville.
Des chevaux… et des hommes
La Ville a acquis deux chevaux de trait breton, deux hongres de couleur bai (corps marron, crin noir). Bien que frères, ils ne se connaissent pas et doivent dans un premier temps apprendre à travailler ensemble.
Excellents chevaux, ils sont tous deux à l’écoute de leur meneur, faciles à manipuler et gentils. Hébergés au haras national, où un palefrenier assurera leur entretien courant (alimentation, litière, sortie au paddock), ils seront régulièrement suivis par un maréchal-ferrant, un vétérinaire, un dentiste et un ostéopathe équins.
Il est habitué à la circulation en ville et a déjà participé à des opérations de débardage.
Il a également pris part à différents concours (il a fini 3e de sa catégorie au concours national 2017 d’attelage, à Lamballe).
Il peut travailler en solo ou en paire, ainsi qu’en traction ligne directe.
Ses très petits pas le rendent complémentaire de son frère car ils permettront de diversifier les actions qui pourront être menées par le service.
Qui dit attelage, dit chevaux… mais aussi cocher et groom !
Morgane Gouez a été recrutée en mai 2018 au poste de formatrice attelage / meneuse. Sa mission est triple :
- Créer et structurer le service « cheval territorial », ce qui impliquait d’acquérir chevaux et matériel, mais aussi de former en interne les grooms (co-équipiers chargés de veiller à la sécurité de l’attelage et des passagers) qui l’accompagneront physiquement à bord de l’attelage ;
- Valider les tâches que le cheval pourrait accomplir en soutien aux différents services de la mairie ;
- Définir le planning d’activité des chevaux dans le respect de leurs capacités et compétences et au regard de la difficulté des tâches et de la disponibilité des grooms.
De par son profil, elle sera également amenée, à plus long terme, à former de nouveaux meneurs, l’ambition étant d’acquérir par la suite d’autres chevaux et attelages afin de développer la présence du cheval utilitaire à Hennebont.
Pourquoi des chevaux territoriaux ?
Le retour du cheval dans sa dimension travail s’inscrit dans une démarche globale de développement durable et trouve son fondement dans les multiples enjeux auquel il permet de répondre.
Quelles missions ?
Le service cheval territorial est entré en activité dès l’été 2018, avec la mise en place :
- d’actions à visée touristique : balades découvertes du patrimoine, balades gourmandes avec pause dégustation de produits locaux et balades découverte/initiation à l’attelage
- de séances de médiation : en direction des enfants des accueils de loisirs et en direction des résidents des Ehpad (Etablissements d’Hébergement pour Personnes Âgées dépendantes)
Le champ des missions confiées à l’attelage sera progressivement élargi à d’autres prestations telles que l’arrosage des jardinières ou le ramassage des corbeilles publiques.